• Voici maintenant une entrevue qui a eu lieu avec Louis G Lafontaine sur les sujets de sa personne, son écriture et son roman La Berceuse de Notre-Dame.  Les questions posées ne sont pas exhaustives, mais Louis se fera un plaisir de répondre à toute autre question que, vous qui lisez cette page, pourriez avoir.


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  • Louis parle-nous de toi un peu.  D’où viens-tu ?

    Que dire.  Je suis né sur les bords du majestueux fleuve St Laurent découvert par Jacques Cartier en 1535.  Mon village natal est situé au Québec, Canada, dans une région qu’on appelle la Gaspésie.

     

    Ta famille est donc originaire du Québec ?

    C’est cela.  Quoique le premier des Lafontaine est venu de Paris en 1712.  Il s’est établi dans la ville de Québec, capitale nationale de la province de Québec. 

     

    As-tu toujours demeuré dans cette région du Québec qu’on appelle la Gaspésie ?

    Non. Pas du tout.  J’ai quitté mon village natal avec mes parents à l’âge de six ans.  Nous avons habité dans plusieurs quartiers de la ville de Québec.  Puis au début de la vingtaine, j’ai quitté Québec et la famille pour aller demeurer dans de nombreux endroits d’un bout à l’autre du Canada et même en France.

     

    Quels sont quelques uns de ces endroits où tu as demeuré ?

    Au Canada, j’ai habité à Victoria sur la côte Ouest du pays et à Halifax sur la côte Est.  J’ai aussi eu une demeure dans la région de Bas Saint-Laurent (Rimouski), dans la région de Québec (Beauport) et dans celle d’Ottawa, la Capitale du pays (Gatineau).  En France, j’ai résidé plusieurs années dans les Bouches-du-Rhône (Saint-Mandrier), ainsi qu’en Côte d’Or (Auxonne).

     

    Et où demeures-tu en ce moment ?

    Je demeure dans les Cantons de l’Est au Québec.  L’endroit est paisible et montagneux.  La région ressemble un peu à celle du Jura pour ceux qui n’ont pas eu la chance de visiter le nouveau continent.

     

    Finalement sur un côté plus personnel.  Marié ? Des enfants ?

    Oui je suis marié avec une bourguignonne.  J’ai trois enfants d’un précédent mariage sans compter une petite princesse, la fille de mon épouse qui demeure avec nous.


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  • Louis, comment en es-tu venu à écrire ?

    Tout simplement en ouvrant un tiroir et en prenant un bout de crayon alors que j’étais à peine plus haut que trois pommes. Non, sérieux, j’ai toujours écrit, un peu à gauche, un peu à droite et aussi à plein temps depuis presque dix ans.  Parce que depuis dix ans, je peux vraiment m’y consacrer.

     

    Qu’est ce qui t’a poussé a écrire ?

    Quand j’étais très jeune, j’écoutais les histoires d’un homme qui saupoudrait ses récits avec des objets hétéroclites.  Un jour il a même fait tomber sur le plancher une lourde chaîne qu’il avait camouflé dans ses affaires, une chaîne qui, avait-il dit, avait servi à attacher un de ses personnages.  Ses récits m’accrochaient.  Je me suis mis moi aussi à conter des histoires.  Et quand des années plus tard, je rencontrais des jeunes à qui j’avais raconté mes histoires, ils s’en rappelaient encore.

     

    Qu’est ce qui te plaît dans l’écriture ?

    La possibilité de jongler avec des mots et de les placer d’une telle façon que les paragraphes dans lesquels ils se trouvent, pourraient se transformer en image et même prendre vie devant les yeux des lecteurs. 

     

    Comment choisis-tu le sujet de tes romans, publiés ou pas ?

    Je me laisse aller au gré du vent. J’observe les gens.  Je raconte ce que j’ai vu lorsque j’ai été ici où là.  Je parle de ce qu’on ne m’a jamais raconté mais que j’aurais bien voulu entendre.  Et puis, je suis toujours ou du moins j’essaie de suivre un fil qui si parfois invisible est conducteur.

     

    Y a-t-il une histoire que tu aurais aimé écrire mais que tu n’écriras pas ?

    Oui.  L’histoire de ma mère qui a subi l’occupation allemande au cours de la guerre 39-45.  Elle m’avait mentionné à plusieurs reprises qu’elle voulait raconter sa vie durant ces années là.  J’avais offert de l’aider, mais finalement en repoussant de jour en jour le début de cette écriture, cela ne s’est jamais fait.  Cela m’a peiné car en quelque sorte, personne ne saura jamais ce qu’elle a vécu.  Il est important de conter à nos enfants, car un jour où l’autre, ils veulent savoir qui nous sommes et quelle fut notre vie.

     

    Qu'aimerais-tu donner à tes lecteurs en priorité ?

    Le plaisir de lire et le plaisir de se laisser transporter d’un paragraphe à un autre comme un surfeur qui va de vague en vague. 


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  • La berceuse de Notre Dame est il votre premier roman ?

    Oui et non.  C’est le premier roman qui est publié.  Mais j’en ai plusieurs autres qui sont sur mes tablettes et dans mes tiroirs, attendant un dépoussiérage et une bonne correction avant d’être soumis.  De plus, j’ai aussi d’autres romans qui sont sur les planches et sur lesquels je travaille.

     

    Quel est le thème central de votre roman ?

    La berceuse de Notre Dame a pour thème la quête d’un coin de ciel étoilé où il ferait bon vivre.  La berceuse tourne autour de quelques enfants qui essaient de survivre dans un monde ou plus personne ne sait à qui vouer son âme et où on se demande s’il vaut mieux donner son allégeance à une noblesse qui vole ou à un clergé qui damne.  C’est aussi une histoire où les vilains et les héros sont absents.  C’est une histoire qui se déroule à Auxonne, il y a deux cent ans mais qui aurait bien pu se dérouler aujourd’hui et n’importe où.

     

    Vous mentionnez que votre histoire se déroule il y a deux cent ans, mais votre premier chapitre fait bien allusion à un évènement qui est récent, non ?

    Effectivement, car ce qui s’est passé il y a deux cent ans a un lien avec ce qui se passe au cours du premier chapitre. Cela peut paraître bizarre, mais souvent j’ai l’impression que peu de gens réalisent l’impact de leurs actions sur ce qui arrivera non seulement dans deux jours mais aussi dans deux cent ans. 

     

    Pourquoi avoir choisi Auxonne comme centre de votre histoire ?

    Je n’ai pas choisi.  L’histoire l’a choisi.  Quoique mon séjour de quelques années en cette ville a certainement aidé.  De plus, j’aime bien parler des lieux où j’ai passé et même demeuré.  Sans compter qu’il me fait plaisir de mettre en avant plan, cette belle ville d’Auxonne qui possède une longue histoire entre ses murs. 

     

    Il est fait mention dans votre histoire de chevaliers de l’Arquebuse.  Il y a même des allusions au sujet de l’existence d’une branche secrète de cette organisation.  Qu’en est-il exactement 

    Je crois qu il est accepté de tous que des clubs ou sociétés de chevaliers de l’Arquebuse existent en France.  Une simple recherche sur Internet confirmera cela.  Quant à sa branche secrète, chacun est libre d’y croire ou pas.  En ce qui me concerne, mon roman mentionne que cette branche secrète n’existe pas.  Mais bon allez savoir ?

     

    Si tu devais mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisirais-tu ?

    Fay bien et bien te rendra.  Cela fait parti du thème principal de ce livre.  Et nombreux sont mes personnages qui quelque soit leur origine, essaient d’appliquer ces mots dans leur vie de tous les jours. 

     

    Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?

    Free as a bird (libre comme un oiseau) de John Lennon car ce livre est un moyen de voyager dans le monde, de retourner dans le temps, de redevenir enfant et avec des ados de la fin du XVIIIe siècle, de jouer aux Chevaliers, modernes comme les Harry Potter, d’hier comme ceux de La Guerre des Étoiles, ou des temps féodaux comme le Chevalier Roland.

     

    Le roman La berceuse de Notre Dame est-il disponible en ce moment ?

    Tout à fait.  Il peut être commandé chez plus de six cent libraires en Europe de même que par Internet.  Il devrait aussi être bientôt disponible au Québec selon les dernières informations que j’ai vues.  Tous les détails pour savoir où et comment commander le roman, se trouvent sur le site : http://bouquin-lafontaine.jimdo.com/

     


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