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    Le chant des canons

    Une fois l’an

    Le chant des canons revient

    Se faufilant au-dessus des champs

    En passant par Dunkerque et Amiens

     

    Une fois l’an

    Le chant des canons résonne

    Au pas des combattants

    Dans le département de la Somme

     

    Une fois l’an

    Il faut se souvenir

    Qu’ils ont été mourir

    Loin de leur berceau d’enfant

     

    Une fois l’an

    Il faut se souvenir

    Ils ont perdu leur ami

    Ils ont perdu leur vie

     

    Car, une fois l’an 

    Le onze novembre, à la onzième heure

    Du nord au sud, dans tous les rangs

    Ils revivent et ils remeurent

     

    Et à ceux qui n’ont pas compris

    Qui croient qu’ils aimaient le fusil

    Écoutez le chant des canons

    Qui de l’au-delà résonne en canon

     

    Il raconte l’histoire de soldats

    Transis de peur

    Mais marchant au pas

    En leur onzième heure

     

    Ils ne voulaient qu’une chose

    Que le sang cesse de couler

    Ils n’avaient qu’une cause,

    Désencombrer les rues de barbelés

     

    Ils ne voulaient qu’une chose

    Faire leur boulot et chez eux rentrer

    Ils n’avaient qu’une cause

    Celle de notre liberté

     

    Ils dormaient souvent debout

    Dans un cratère de boue

    Attendant que finisse la nuit

    Celle de laquelle le jour s’était enfuit

     

    Et à ceux qui n’ont pas compris

    Qui croient qu’ils aimaient le fusil

    Écoutez le chant des canons

    Qui de l’au-delà résonne en canon

     

    Car, une fois l’an 

    Le onze novembre, à la onzième heure

    Du nord au sud, dans tous les rangs

    Ils revivent et ils remeurent

     

    Ils revivent et ils remeurent

    Pour que chaque année en cette heure

    Tu puisses lire ces mots que j’ai griffonnés

    Et qui te rappellent qu’ils t’ont donné la liberté


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    Ouvre ta fenêtre

    Ouvre ta fenêtre

     Laisse l’air frais entrer

     Ouvre ta fenêtre

     Et écoute l’oiseau chanter

     Ouvre ta fenêtre

     Que l’on s’échange un bon jour

     C’est le matin

     Et j’entends le train siffler au loin

     C’est le matin

     et j’entends le soleil bailler avec entrain

     C’est le matin

     Et j’ai envie de te saluer de la main

     Devant mon café au lait

     J’écris ces lignes d’un trait

     Devant mon café au lait

     Je trace mon amitié tu sais

     Devant mon café au lait

     J’ai idée de ne pas t’oublier, jamais

     Alors sur un bout de papier j’embarque

     Je navigue entre les lignes blanches de la page

     Pour laisser mon crayon graver sa marque

     Et t’écrire une  pensée sur un nuage

     Alors ouvre ta fenêtre ce matin

     Et tu verras la vie belle dans ce refrain

     


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    C'est le printemps

    C’est le printemps…
     Les fleurs bourgeonnent

    dans mon jardin

     et moi je badigeonne
     des feuilles sur mon lutrin
     Le soleil a sorti ses rayons
     et moi j’ai sorti mes crayons
     Il chasse mes maux
     et moi je chasse mes mots.
     J’ai toute une forêt d’idées
     à planter dans mon papier.
     Je vais en ensemencer ce matin
     en liberté ou en alexandrin
     et dès qu’ils se mettront à fleurir
     je vous les offrirai à lire.
     En attendant
     Bon soleil
     

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  • Les heures tombent 

    Les heures tombent . . .

    Les heures tombent de mon horloge,
    Poussées par ce présent qui les déloge.
    Inutile sans doute pour moi de les ramasser.
    ... Inutiles aussi je pense, pour mon avenir,
    Car elles sont dépassées
    Et ne pourront plus revenir,
    Quoique, elles auront peut-être envie de repasser
    Mais ce ne sera que dans ma boîte à souvenirs.

    Oui, ces heures sont maintenant hors leur loge
    Pour ne plus jamais, de mon passé, revenir.
    Vous aurez beau ne pas donner d’étoiles
    Ou ne pas tisser des commentaires à leurs toiles,
    Elles demeureront dans ma boîte à penser
    Sous un ciel à jamais étoilé,
    Libre de droit pour des lectrices et lecteurs
    Qui auront trouvé quelques unes de mes heures

    Les heures tombent de mon horloge
    Semant mes mots dans le temps
    Les faisant pousser au gré du vent
    Pleines de vie et sans mort
    Elles ont laissé sur leur passage
    Plus d’un écrit, plus d’une page.
    Que vous prendrez peut-être plaisir à savourer
    Comme un bon vin bien âgé,

    . . . Tout en me laissant vous souhaiter…

    Bonne fin de semaine.

      

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    Prendre une marche
    Et revenir…
    Prendre une marche
    Avec un Labrador qui sans cesse
    Vérifie que je ne laisse pas sa laisse
    ... De peur d’être sans doute en reste…
    Et revenir…
    Prendre une marche
    Et regarder des fruits fatigués se balancer
    À bout de bras sur une branche de pommier,
    Avant de tomber totalement épuisés…
    Et revenir…
    Prendre une marche
    Et se faire observer
    Par un chevreuil intrigué
    Qui dévisage sans osciller…
    Et revenir…
    Revenir vous dire bonne journée
    Ou bonne soirée
    Voilà qui enchante

     


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