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Par Louis G le 23 Septembre 2011 à 02:14Ce matin,
Le réveille-matin
S’est réveillé en chantant
Et du coup,
Des portes se sont ouvertes de partout
... Laissant voir tour à tour
Des sourires s’épanouir
Des petites jambes courir
Des tasses se remplir de café
Des croissants se faire dévorer
Et je me suis dit sans hésiter
Qu’à part venir vous dire bonjour
Cela m’était suffisant
Pour bien commencer la journée
Alors bonne journée à tous
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Par Louis G le 11 Mai 2011 à 23:47Pourquoi j’écris…
Ils étaient tous là,
Verlaine, Lafontaine, Troyat,
Baudelaire, Daudet, Dumas,
...Ils étaient tous là.
Ils étaient assis l’un à côté de l’autre,
Sur une tablette, comme douze apôtres.
Ils en avaient des pages à conter,
Des poèmes, des romans à raconter.
Alors parfois, j’invitais l’un d’eux
À venir s’asseoir au coin d’un bon feu
Et, elle ou il se laissait amicalement aller
À me causer toute une soirée.
Oui, ils m’ont tenue compagnie,
Durant je ne sais combien de nuits,
Durant des moments d’insomnies,
Se révélant plus que de bons amis.
Fallait les voir me parler sans arrêt,
S’émouvoir avec les mots qu’ils lisaient,
Ne faisant même pas une pause
Ni à Tarascon, ni avec le Petit Chose.
Autre que leur voix, il n’y avait pas de bruit,
Si ce n’était quelques légers froissements
Qu’une page faisait en tournant
Lorsque l’un d’eux poursuivait son récit.
Moi je ne bougeais pas d’un seul doigt,
Ne voulant pas troubler les personnages
Qui sautaient de page en page
Et couraient après l’aventure, ça va de soi.
Avec l’arrivée des heures tardives,
Je me surprenais même à vouloir rejoindre
Ces héros que j’avais vu poindre
Et au travers des paragraphes, à les suivre.
Ce n’était que lorsque la nuit s’endormait
Que je quittais héros et vilains de l’histoire,
Sachant que dès la naissance du prochain soir,
À la dernière ligne lue, je les retrouverais
À Dumas et aux auteurs, je dis donc merci
Pour m’avoir invité dans leurs récits,
Pour avoir comblé mes heures creuses,
M’avoir inspiré au point d’écrire la Berceuse.
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Par Louis G le 2 Mai 2011 à 19:39
Les inconsistances de la vie
Tellement bien mal écrit
Que des gens de l’Académie
Ont certainement dû se hisser
Au bout de leur indignation
Afin, et ce de leur plus belle diction,
De rejeter ces mots mal étalés.
Tellement bien mal fait
Que bien des gens biens
Ont dû d’un revers de la main
Poussé dans une boite aux rejets
Cette chose barbouillée et sans attrait
Qui sans doute les horripilait.
Et puis le temps a passé
Et on a dépoussiéré
Cette chose un jour rejetée,
Esquissée sur une toile fripée,
Ce bouquin mal écrit,
En jual ou en patois pas d’ici.
Maintenant on peut voir dans un musée
Des coups maladroits de petits pinceaux.
On peut retrouver dans une grande biblio
Des coups malagauches de crayons raturés.
Et sur cette page, un mot de moi, sculpté,
Ce qui, bien sûr, fait ma journée.
Puisse la vôtre être belle aussi.
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Par Louis G le 1 Mai 2011 à 01:41Mon coup de cœur, ce matin, va aux auteurs (auteures) qui ont presque pour nom Inconnu, ce pour plusieurs d’entre nous.
En lisant quelques uns de leurs mots,
Il me prend l’envie d’inviter leur bouquin à veiller en mon salon.
En lisant des extraits de quelques unes de leurs pages,
Je ne peux que penser qu’ils ont écrit avec un cœur et non pas une plume.
Et les mots du cœur sont tellement plus passionnants,
Que l’histoire soit,
Historique, poétique,
Que l’intrigue soit,
Camouflée derrière un polar ou devant une science qui n’est que fiction.
Je les imagine ces auteurs et auteures, trébuchant dans le monde cruel de l’ION (éditION, publicatION, diffusION),
Cherchant leur chemin d’un salon à l’autre,
Écrivant cent et un prénoms
Dans une dédicace
Qui précède une préface
Et je n’ai plus qu’une envie,
Celle d’un jour pouvoir les rencontrer,
Ces auteurs dont quelques uns (unes) s’appellent Myriam Salomon Ponzo, Marie-Hélèene Marathée, Tiffany Schneuwly, Lucien Lubrano, Caroline Maillet, Lolita Leblanc, Paul Péret-Meyssan. . .
Ces personnages qu’ils ont mis au monde et qui prendront j’espère, logis dans la tête de nombreux lecteurs et lectrices.
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Par Louis G le 20 Avril 2011 à 02:06Les enfants-mouettes…
ils ont existés et ils existent encore un peu partout, près de vous aussi, je dirais. Vous les avez certainement regardé mais vous ne les avez possiblement pas vu. Moi je les ai rencontrés pour la première fois, début vingtaine. Ils étaient près d’une cinquantaine, début dizaine, du moins ceux qui étaient visi...bles. Je les avais regardés mais à ce moment là, moi aussi je ne les avais pas vu jusqu’à ce que l’un d’eux s’approche.
Je me trouvais alors par affaire à San Diego et j’avais pris quelques heures pour visiter Tijuana. Et c’est dans cette ville, que j’ai vu mes premiers enfants-mouettes. Ils attendaient je ne sais quoi le long des murs. Regardaient ceux qui allaient et venaient. Semblaient vouloir les étiqueter. Touriste ou pas ! Certains de ces enfants étaient si pauvrement vêtus qu’on ne pouvait pas ne pas vouloir leur faire aumône.
Un collègue qui m’accompagnait, m’avait cependant supplié de ne rien donner à l’enfant qui s’était approché. Et pour m’expliquer, il avait jeté sur le quai où nous marchions une tranche de pain complète, nourriture qui en moins de deux fut couverte par une nuée de mouettes. Cela fait, mon collègue m’avait offert un café pour que je puisse m’asseoir et observer ce que les enfants-mouettes allaient faire.
Peu de temps après, était arrivé un homme bien vêtu, touriste sans aucun doute. Gentilhomme aussi. À l’enfant qui lui avait tendu la main, il avait offert une pièce de monnaie. Pour aussitôt être couvert par tous les autres enfants-mouettes. Ces derniers n’étaient demeurés qu’une minute près de lui. Un fois repartis, le gentilhomme avait constaté que non seulement son porte-monnaie était vide, mais aussi qu’il ne l’avait plus. Les enfants-mouettes avaient tout pris.
Mon collègue m’avait alors dit que les enfants mouettes avaient pour parents notre indifférence. Qu’il ne fallait pas leur en vouloir, car dans ce monde où tout est pris pour acquis, il y avait une chose dont ces enfants n’était pas certains de pourvoir conserver et c’était la vie. Il fallait donc les aider tout en essayant de ne pas perdre notre chemise. Pas facile n’est-ce pas !!!!!
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