• Bonne journée 

    Ce matin,
    Le réveille-matin
    S’est réveillé en chantant
    Et du coup,
    Des portes se sont ouvertes de partout
    ... Laissant voir tour à tour
    Des sourires s’épanouir
    Des petites jambes courir
    Des tasses se remplir de café
    Des croissants se faire dévorer
    Et je me suis dit sans hésiter
    Qu’à part venir vous dire bonjour
    Cela m’était suffisant
    Pour bien commencer la journée

    Alors bonne journée à tous

     

     


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  • Articles divers 

    Pourquoi j’écris…

    Ils étaient tous là,
    Verlaine, Lafontaine, Troyat,
    Baudelaire, Daudet, Dumas,
    ...Ils étaient tous là.

    Ils étaient assis l’un à côté de l’autre,
    Sur une tablette, comme douze apôtres.
    Ils en avaient des pages à conter,
    Des poèmes, des romans à raconter.

    Alors parfois, j’invitais l’un d’eux
    À venir s’asseoir au coin d’un bon feu
    Et, elle ou il se laissait amicalement aller
    À me causer toute une soirée.

    Oui, ils m’ont tenue compagnie,
    Durant je ne sais combien de nuits,
    Durant des moments d’insomnies,
    Se révélant plus que de bons amis.

    Fallait les voir me parler sans arrêt,
    S’émouvoir avec les mots qu’ils lisaient,
    Ne faisant même pas une pause
    Ni à Tarascon, ni avec le Petit Chose.

    Autre que leur voix, il n’y avait pas de bruit,
    Si ce n’était quelques légers froissements
    Qu’une page faisait en tournant
    Lorsque l’un d’eux poursuivait son récit.

    Moi je ne bougeais pas d’un seul doigt,
    Ne voulant pas troubler les personnages
    Qui sautaient de page en page
    Et couraient après l’aventure, ça va de soi.

    Avec l’arrivée des heures tardives,
    Je me surprenais même à vouloir rejoindre
    Ces héros que j’avais vu poindre
    Et au travers des paragraphes, à les suivre.

    Ce n’était que lorsque la nuit s’endormait
    Que je quittais héros et vilains de l’histoire,
    Sachant que dès la naissance du prochain soir,
    À la dernière ligne lue, je les retrouverais

    À Dumas et aux auteurs, je dis donc merci
    Pour m’avoir invité dans leurs récits,
    Pour avoir comblé mes heures creuses,
    M’avoir inspiré au point d’écrire la Berceuse.

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  • Articles diversLes inconsistances de la vie

     

    Tellement bien mal écrit

    Que des gens de l’Académie

    Ont certainement dû se hisser

    Au bout de leur indignation

    Afin, et ce de leur plus belle diction,

    De rejeter ces mots mal étalés.

     

    Tellement bien mal fait

    Que bien des gens biens

    Ont dû d’un revers de la main

    Poussé dans une boite aux rejets

    Cette chose barbouillée et sans attrait

    Qui sans doute les horripilait. 

     

    Et puis le temps a passé

    Et on a dépoussiéré

    Cette chose un jour rejetée,

    Esquissée sur une toile fripée,

    Ce bouquin mal écrit,

    En jual ou en patois pas d’ici.

     

    Maintenant on peut voir dans un musée

    Des coups maladroits de petits pinceaux.

    On peut retrouver dans une grande biblio

    Des coups malagauches de crayons raturés.

    Et sur cette page, un mot de moi, sculpté,

    Ce qui, bien sûr, fait ma journée.

     

    Puisse la vôtre être belle aussi.

     


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  • Articles diversMon coup de cœur, ce matin, va aux auteurs (auteures) qui ont presque pour nom Inconnu, ce pour plusieurs d’entre nous.
    En lisant quelques uns de leurs mots,
    Il me prend l’envie d’inviter leur bouquin à veiller en mon salon.
    En lisant des extraits de quelques unes de leurs pages,
    Je ne peux que penser qu’ils ont écrit avec un cœur et non pas une plume.
    Et les mots du cœur sont tellement plus passionnants,
    Que l’histoire soit,
    Historique, poétique,
    Que l’intrigue soit,
    Camouflée derrière un polar ou devant une science qui n’est que fiction.
    Je les imagine ces auteurs et auteures, trébuchant dans le monde cruel de l’ION (éditION, publicatION, diffusION),
    Cherchant leur chemin d’un salon à l’autre,
    Écrivant cent et un prénoms
    Dans une dédicace
    Qui précède une préface
    Et je n’ai plus qu’une envie,
    Celle d’un jour pouvoir les rencontrer,
    Ces auteurs dont quelques uns (unes) s’appellent Myriam Salomon Ponzo, Marie-Hélèene Marathée, Tiffany Schneuwly, Lucien Lubrano, Caroline Maillet, Lolita Leblanc, Paul Péret-Meyssan. . .
    Ces personnages qu’ils ont mis au monde et qui prendront j’espère, logis dans la tête de nombreux lecteurs et lectrices.

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  • Articles divers 

    Les enfants-mouettes…
    ils ont existés et ils existent encore un peu partout, près de vous aussi, je dirais. Vous les avez certainement regardé mais vous ne les avez possiblement pas vu. Moi je les ai rencontrés pour la première fois, début vingtaine. Ils étaient près d’une cinquantaine, début dizaine, du moins ceux qui étaient visi...bles. Je les avais regardés mais à ce moment là, moi aussi je ne les avais pas vu jusqu’à ce que l’un d’eux s’approche.
    Je me trouvais alors par affaire à San Diego et j’avais pris quelques heures pour visiter Tijuana. Et c’est dans cette ville, que j’ai vu mes premiers enfants-mouettes. Ils attendaient je ne sais quoi le long des murs. Regardaient ceux qui allaient et venaient. Semblaient vouloir les étiqueter. Touriste ou pas ! Certains de ces enfants étaient si pauvrement vêtus qu’on ne pouvait pas ne pas vouloir leur faire aumône.
    Un collègue qui m’accompagnait, m’avait cependant supplié de ne rien donner à l’enfant qui s’était approché. Et pour m’expliquer, il avait jeté sur le quai où nous marchions une tranche de pain complète, nourriture qui en moins de deux fut couverte par une nuée de mouettes. Cela fait, mon collègue m’avait offert un café pour que je puisse m’asseoir et observer ce que les enfants-mouettes allaient faire.
    Peu de temps après, était arrivé un homme bien vêtu, touriste sans aucun doute. Gentilhomme aussi. À l’enfant qui lui avait tendu la main, il avait offert une pièce de monnaie. Pour aussitôt être couvert par tous les autres enfants-mouettes. Ces derniers n’étaient demeurés qu’une minute près de lui. Un fois repartis, le gentilhomme avait constaté que non seulement son porte-monnaie était vide, mais aussi qu’il ne l’avait plus. Les enfants-mouettes avaient tout pris.
    Mon collègue m’avait alors dit que les enfants mouettes avaient pour parents notre indifférence. Qu’il ne fallait pas leur en vouloir, car dans ce monde où tout est pris pour acquis, il y avait une chose dont ces enfants n’était pas certains de pourvoir conserver et c’était la vie. Il fallait donc les aider tout en essayant de ne pas perdre notre chemise. Pas facile n’est-ce pas !!!!!

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